Cappella Mediteranea

20ans
ensemble

Vingt ans, et pourtant tout est allé très vite. De rencontres en collaborations, de découvertes en succès. À l’origine, un claviériste argentin débarqué au Conservatoire de Genève en 1997 pour venir tout apprendre de Bach. Les affinités naturelles avec l’ensemble Elyma de son compatriote Gabriel Garrido et la confiance de soutiens visionnaires, notamment du Festival d’Ambronay, offrent les premières opportunités de concert et d’enregistrement. Ce qui n’est encore qu’une utopie s’improvise en un frêle esquif, un peu bricolé mais étanche, baptisé Cappella Mediterranea. Un continuo, quelques instrumentistes, la voix au centre.

Leonardo García-Alarcón lui donne sa direction depuis le clavier, engage un périple où l’on chantera les musiques baroques, de préférence de langues latines. Où l’on sondera les abysses pour débusquer des trésors enfouis par le temps. Où l’on reliera les mers entre elles pour inspirer le dialogue et renouer des filiations. Porté par sa latinité métissée, son tempérament d’aventurier, ses couleurs de soleil et sa sensibilité à la danse, l’équipage passionné de la première heure s’étoffera en une communauté artistique, amicale et humaine qui toujours allant de l’avant jamais n’oubliera ses racines.

Vingt ans ensemble, ce sont des liens forts tissés entre artistes, mais aussi un partage réciproque d’émotions avec un public chaleureux. Cette exposition s’en inspire librement pour livrer quelques instantanés émergés en résonance directe avec cette saison anniversaire. S’y déroule la vie d’une Cappella Mediterranea toujours restée fidèle à sa ligne et à son exigence artistique, élargissant ses répertoires, invitant à l’échange, consolidant les ancrages.

De La Cité Bleue, sa nouvelle résidence à Genève, au Chœur de chambre de Namur, loyal compagnon de route depuis 2010, attachée également à la France, Cappella Mediterranea s’est aujourd’hui créé un port d’attache à la mesure de ses rêves, arc de libre circulation musicale et culturelle tendu entre ses trois pays d’adoption. Mesurant la richesse du chemin parcouru et pointant de nouveaux horizons.

La beauté du geste

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La Compagnie Rualité, le Chœur de chambre de Namur, Cappella Mediterranea et Leonardo García-Alarcón dans le chœur « Bannissons nos tristes alarmes » du concert chorégraphié Les Indes galantes – De la voix des âmes
The Grange Festival, Northington, 30 juin 2025
Carnet de bord

Là où chanteuses et chanteurs tendent à donner corps à leur voix, Bintou Dembélé a cherché « une manière d’incarner le geste à travers la voix des solistes ». Dans cette déclinaison pour le concert de l’opéra de Rameau qui embrasait l’Opéra Bastille en 2019, la proposition rêvée par la chorégraphe « d’origine hip-hop » et Leonardo García-Alarcón repense le rapport au chant, aux corps et aux codes de l’opéra-ballet baroque. Et ouvre un large espace de liberté, né d’une pulsation commune, où s’élaborent d’un seul geste musique et danse.

Archive : "Forêt paisible" à l'Opéra Bastille en 2019
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Jeffrey Simonnet
(de gauche à droite) Giuseppina Bridelli, Prune Nourry, Rodrigo Calveyra, Marie Van Rhijn, Angelin Preljocaj, Jeanne Vicérial, Leonardo García-Alarcón, Matthew Newlin, Ana Quintans, Sammy Van den Heuvel, Michael Mofidian, Marion Moinet et Lore Binon à l’issue de la première représentation d’Atys de Lully
Grand Théâtre de Genève, 27 février 2022

À l’heure des saluts, la volée de sourires et de paires de mains rassemble coulisses, fosse et plateau, redisant combien l’opéra est une aventure festive et collective. Le chorégraphe Angelin Preljocaj signait avec cet Atys sa première mise en scène d’opéra et y proposait une articulation intime du chant et de la danse. Au cœur de cette respiration continue, les instrumentistes et solistes de Cappella Mediterranea confirmaient leur excellence à raviver la langue maternelle de l’opéra-ballet.

Archive : en répétition d'Atys avec Leonardo García-Alarcón, Matthew Newlin et Giuseppina Bridelli à Genève
Giulia Semenzato et Leonardo García-Alarcón en répétition d’Idomeneo, rè di Creta de Mozart
Grand Théâtre de Genève, 12 février 2024

Avant d’arriver à l’harmonie de la première représentation, l’opéra se nourrit d’un travail fragmenté mûri en arrière scène, temps de répétition et complicités artistiques invisibles au regard du spectateur. C’est là que s’y soignent les détails, que s’y entame le chemin vers la lumière. La soprano Giulia Semenzato, qui partage aussi la saga familiale I Grotteschi de Cappella Mediterranea, était l’Ilia de cet Idomeneo rattaché à la tragédie antique par la mise en scène de Sidi Larbi Charkaoui et les structures textiles de Chilaru Shiota.

Sasha Waltz & Guests, Alfia Bakieva et Yves Ytier (violons) dans l’arioso « Betrachte, meine Seele » de la Johannes-Passion de Bach
Festival de Pâques de Salzbourg, 22 mars 2024

Le lien premier tissé par Leonardo García-Alarcón avec la chorégraphe allemande autour d’un Orfeo engendrait en 2024 une production affranchie de l’opéra, audacieuse pour l’oratorio. Cette Passion selon Sasha Waltz et Cappella Mediterranea, retable vivant aux panneaux monumentaux, s’animait d’un contrepoint serré entre solistes, chœurs, instrumentistes, danseuses et danseurs. Le récit pascal, inscrit dans l’empreinte des mots, des notes et des corps, débordant aussi volontiers du cadre, y gagnait un relief inédit.

Des racines latines

(de face) Ana Vieira Leite, (de dos) Mariana Flores et Cappella Mediterranea dans Amore siciliano
Namur Concert Hall – Grand Manège, 19 octobre 2022
(à gauche) Amélie Renglet, Matteo Bellotto, Leandro Marziotte, (au centre) Francesca Aspromonte, Valerio Contaldo, Leonardo García-Alarcón, (à droite) Alessandro Giangrande, Nicholas Scott, le Chœur de Chambre de Namur et Cappella Mediterranea dans L’Orfeo de Monteverdi
Festival de Saint-Denis, basilique-cathédrale, 20 juin 2017
Mariana Flores, Gwendoline Blondeel, David Sagastume, Valerio Contaldo, Mathias Vidal, Alejandro Meerapfel, Salvo Vitale, le Chœur de chambre de Namur, la Maîtrise de Radio France, Cappella Mediterranea et Leonardo García-Alarcón dans les Vespro della Beata Vergine de Monteverdi
Maison de la Radio et de la Musique, auditorium, Paris, 17 octobre 2021
Diego Valentín Flores et William Sabatier dans le programme Monteverdi-Piazzolla
Festival baroque du Pays du mont Blanc, Espace Michel Croz – EMC2, Chamonix, 10 juillet 2023

Les fruits de la découverte

Valerio Contaldo, Francesca Aspromonte, Mariana Flores, Giuseppina Bridelli, Konstantin Wolff, Anna Reinhold, Salvo Vitale, Carlo Vistoli, Nicholas Scott, Alessandro Giangrande, Matteo Bellotto, le Chœur de chambre de Namur, Cappella Mediterranea et Leonardo García-Alarcón dans L’Orfeo de Monteverdi au Teatro Colón
Teatro Colón, Buenos Aires, 6 novembre 2017
(de gauche à droite) Fabián Schofrin, Caroline Weynants, Magali Arnault, Mariana Flores, Evelyn Ramírez, Matteo Bellotto, Fernando Guimarães, le Chœur de chambre de Namur, Cappella Mediterranea et Leonardo García-Alarcón dans le bis concluant Il diluvio universal de Falvetti
Festival d’Ambronay, abbatiale, 1er octobre 2011
Keyvan Chemirani, Lucía Martín-Cartón, le Chœur de chambre de Namur et Cappella Mediterranea dans Il dialogo del Nabucco de Falvetti
Namur Concert Hall – Grand Manège, 14 décembre 2024
Mariana Flores dans le programme Le donne di Cavalli
Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, 18 avril 2025
Emőke Baráth dans Elena de Cavalli
Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, Théâtre du Jeu de Paume, 11 juillet 2013
(de gauche à droite, premier plan) Laurence Kilby, Maya Tripahy, Alex Rosen, Jacquelyn Stucker, Jake Arditti, Mariana Flores, Vincent Meyer, Leonardo García-Alarcón, Quito Gato, Silvia Corvalán, Cécile Delloye, (second plan) Rodrigo Calveyra, Gustavo Gargiulo, Amandine Solano, Fabián Schofrin, Mónica Pustilnik, Claire Baudo, Jacopo Raffaele, Romain Labriet, Margaux Blanchard, Marie Bournisien et Orlando Valentín Flores en pleine production de L’incoronazione di Poppea de Monteverdi
Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, juillet 2022
Leonardo García-Alarcón et Thomas Jolly dans les coulisses d’Eliogabalo de Cavalli
Palais Garnier, Opéra national de Paris, septembre 2016
(de gauche à droite, premier plan) Nicolas Curti, Jacopo Raffaele, Henrikke Rynning, Ariel Rychter, (deuxième plan) Leonardo García-Alarcón, Catherine Plattner, Sue-Ying Koang, Cecilia Knudtsen, Ludovic Thirvaudey, Jeanne Mathieu, Corina Golomoz, Lola Fernández, Rodrigo Calveyra, (troisième plan) Amandine Solano, Fabián Schofrin, Matthias Spaeter, Éric Mathot, Stéphanie de Failly et Girolamo Bottiglieri dans les décors d’Il Giasone de Cavalli
Grand Théâtre de Genève, janvier 2017
Cappella Mediterranea dans les couloirs du château de Versailles à l’occasion de Jérusalem délivrée, ou la Suite d’Armide de Philippe d’Orléans
Château de Versailles, 2 juillet 2023

Génération Z

Valerio Contaldo, Cappella Mediterranea et Leonardo García-Alarcón dans Acis and Galatea de Haendel
Opéra royal de Versailles, 31 janvier 2025
Le Chœur de chambre de Namur lors de la création de La Passione di Gesù de Leonardo García-Alarcón
Victoria Hall, Genève, 25 septembre 2022
(photo 1) Leonardo García-Alarcón, María Hinojosa Montenegro, Matthew Baker, Juan Sancho, Mariana Flores et Fabián Schofrin (photo 2) Fabián Schofrin, Andrea De Carlo, Leonardo García-Alarcón, Girolamo Bottiglieri et Stéphanie de Failly(photo 3) Leonardo García-Alarcón (photo 4) Gustavo Gargiulo, Stéphanie de Failly, Tatiana Babut du Marès, Margaux Blanchard, María Elena Medina, Quito Gato et Liselotte Émery en résidence pour l’enregistrement de motets et madrigaux de Peter Philips
Festival d’Ambronay, abbatiale et cloître de l’abbaye, 2007
Leonardo García-Alarcón dirigeant Ulisse all’isola di Circe de Zamponi
Flagey, Studio 4, Bruxelles, 29 avril 2006

Une maison à soi

Deanna Breiwick, Mariana Flores et Leonardo García-Alarcón lors de la captation d’Il palazzo incantato de Rossi
Opéra de Dijon, 5 novembre 2020
(de face, de gauche à droite) Quito Gato, Cathérine Dörücü Renno, Leonardo García-Alarcón, Mélanie Flahaut et Israel Golani en répétition d’Il dono della vita eterna de Draghi
Auditorium de Dijon, 30 mai 2023
Sonya Yoncheva et Leonardo García-Alarcón lors de l’enregistrement de l’album Rebirth
Salle de musique, La Chaux-de-Fonds, 24-28 juin 2020
Mariana Flores et Cappella Mediterranea dans L’Orfeo de Monteverdi lors de l’inauguration de La Cité Bleue
La Cité Bleue, Genève, 9 mars 2024
(de gauche à droite) Mark Milhofer, Ana Quintans, Leonardo García-Alarcón, Julie Roset, Mariana Flores, Andreas Wolf et Victor Sicard lors de la création de La Passione di Gesù de Leonardo García-Alarcón
Victoria Hall, Genève, 25 septembre 2022